On n’apprend pas à accompagner… avec un cœur étanche

Il n’y a pas de bouton “off” à l’entrée du domicile.
Pas de barrière qui retient les émotions à la porte.
Quand on accompagne une personne âgée, on n’est jamais tout à fait “extérieur” : on entre dans leur quotidien, dans leur intimité, dans leur fin parfois.
Et on est touché. Forcément.

L’émotion, cette grande oubliée des métiers du soin

On vous forme à faire.
Parfois à dire.
Mais rarement à ressentir sans sombrer.

Or, accompagner quelqu’un en fin de vie, ou dans sa vulnérabilité, c’est aussi faire face à :

  • La peur de mal faire

  • L’attachement qui se crée

  • Le sentiment d’impuissance

  • L’usure de voir partir, encore, encore…

Ce que vous vivez, ce que vous ressentez, fait partie intégrante de votre mission.
Et pourtant, c’est souvent passé sous silence.

“Je ne devrais pas m’impliquer autant”

Cette phrase, vous l’avez peut-être déjà pensée.
Mais c’est faux. Vous êtes un être humain avant tout.
Ce que vous ressentez ne vous rend pas moins professionnel(le), au contraire.
Ce qui compte, c’est de trouver un équilibre entre empathie et préservation de soi.

Accueillir, sans tout porter

Vous avez le droit :

  • De pleurer une fois la porte refermée

  • D’avoir besoin de temps après une perte

  • De parler à quelqu’un

  • De poser vos limites émotionnelles

Prendre soin ne doit pas vous vider, mais vous relier.

Et si on osait en parler ?

Ce blog, ces modules, ce projet sont aussi là pour ça. Pour redonner de la place à ce qu’on cache trop souvent.
Nous sommes actuellement en train de finaliser le cours n°3 “Accompagner la fin de vie”, construit pour vous offrir des repères simples, concrets, humains.
Pas pour vous apprendre à “gérer”, mais pour vous aider à traverser ce que cela fait d’être témoin, présent, vivant.

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